
Le sursaut européen, c'est maintenant !
L'avenir de l'Europe se joue en Ukraine.
Notre liberté, nos valeurs, notre sécurité
sont en jeu.
Rejoignez-nous pour agir.
Appel à une coalition européenne
L’Ukraine n’est pas vaincue, elle résiste, et avec notre aide elle peut faire reculer la Russie dans ses frontières.
Nous en appelons à la prompte mise en place d’une coalition d’États européens volontaires, qu’ils soient ou non membres de l’Union Européenne.
Cette coalition devra s’accorder sur l’ensemble des mesures que nous proposons.

Confisquer les 210Md€ d’avoirs russes gelés et lancer un grand emprunt européen
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Le droit coutumier international autorise les contre-mesures de ce type pour punir un État agresseur. Cette saisie est un acompte sur les réparations que la Russie, en toute justice, doit à l'Ukraine pour la dévastation qu'elle a causée, et est indispensable à la reconstruction des villes et infrastructures ukrainiennes. C’est aussi une façon de réduire la charge des contribuables européens et d’imposer une contrainte supplémentaire à l’économie russe.
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Un grand emprunt permettra de financer la défense de l’Europe et de l’Ukraine.

Vovchansk, oblast de Kharkiv, mai 2024. © Kostia et Vlada Liberov

Vovchansk, oblast de Kharkiv, mai 2024. © Kostia et Vlada Liberov
Protéger l’espace aérien de l’Ukraine et lui livrer les armes de la victoire
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Appliquer la proposition ukrainienne et britannique de « Garantie de sécurité SkyShield » à la partie occidentale du territoire ukrainien - comprenant Kyiv, le port d’Odessa ainsi que trois centrales nucléaires en activité et le site de Tchernobyl - afin que les missiles de croisière russes soient interceptés par les chasseurs des États européens volontaires, opérant depuis les bases de pays frontaliers (Pologne et Roumanie).
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Augmenter les livraisons d’armes à l’Ukraine, en particulier des systèmes de défense anti-aérienne (Patriot et SAMP/T).
Déployer un contingent constitué par les pays volontaires
Une force réunie par la coalition de pays volontaires, chargée de missions de logistique, formation, maintenance et réparation, déminage, soutien médical et sanitaire, et de la surveillance des frontières de l’Ukraine avec le Belarus et la Transnistrie, ce qui permettrait aux troupes ukrainiennes immobilisées sur ces positions de rejoindre le front.
« Cette présence défensive, démontrant notre détermination, serait la meilleure façon de dissuader Poutine de poursuivre son escalade »
Vincent DESPORTES, ancien directeur de l'École de guerre (France)

Exiger d’inclure dans tout accord le retour des enfants ukrainiens déportés et des prisonniers, civils et militaires
Aucun Ukrainien ne doit être retenu contre son gré en Russie.
Le retour en Ukraine des populations déportées par l’armée russe, dont des dizaines de milliers d’enfants kidnappés, n’est pas négociable.
Refuser tout accord qui imposerait la démilitarisation ou la neutralité de l’Ukraine
Un tel accord laisserait l'Ukraine à la merci d'une reprise inévitable de l'agression russe.
L'Ukraine doit, au contraire, pouvoir protéger sa souveraineté et son avenir en renforçant ses moyens militaires et en choisissant librement ses alliances.
Refuser tout accord qui n’offrirait pas à l’Ukraine les garanties de sécurité nécessaires à sa survie
Les pays membres de l'OTAN doivent inviter l’Ukraine à les rejoindre et étendre la protection de l’Alliance aux territoires sous contrôle ukrainien. En cas de refus de l’OTAN, c’est la coalition des pays volontaires qui devra contribuer à garantir la sécurité de l’Ukraine.

L’Europe a cédé
à Poutine et l’initiative
et la maîtrise de l’escalade
Intimidés par le chantage au nucléaire de Poutine, les pays européens et les États-Unis ont livré à contretemps des armements en quantité et de portée limitées, sans jamais procurer à l’Ukraine les moyens de la victoire.
Avant tout soucieux de ne pas concourir à une «escalade», ils ont concédé au Kremlin la liberté de franchir successivement tous les seuils de la surenchère militaire, jusqu’à l’emploi d’armes chimiques et l’envoi de militaires nord-coréens.
Les chiffres réels sont certainement beaucoup plus élevés. Sources : https://war.ukraine.ua ; HCDH
146 994
crimes de guerre enregistrés
Des dizaines de milliers
de civils tués
dont 11 520 identifiés
23 640
civils blessés enregistrés
Des dizaines de milliers
d'enfants déportés en Russie

Abandonner l’Ukraine, c’est sacrifier à la tyrannie russe
les 6 millions d’Ukrainiens
des territoires occupés
Détentions arbitraires, tortures, viols et disparitions. Déportation des enfants, russification forcée à l’école et dans les « camps de rééducation », endoctrinement et mobilisation dans l’armée russe.Les Ukrainiens refusant le passeport russe perdent l’accès aux soins médicaux, services sociaux et administratifs, aux crédits bancaires et transactions immobilières, jusqu’au droit de se marier.
Leurs nouveau-nés reçoivent obligatoirement la nationalité russe. Tout signe de loyauté à l’Ukraine peut motiver une déchéance de l’autorité parentale.Les Ukrainiens sans passeport russe doivent obtenir un permis de résidence, comme des étrangers, faute de quoi ils risquent l’expulsion et la saisie de leurs biens.
“L’occupation, ce n’est pas la paix, ça n’est qu’une autre forme de guerre. Elle ne réduit pas les souffrances, elle nous les rend invisibles.”
Oleksandra Matviichuk, Présidente du Centre pour les libertés civiles d’Ukraine, Prix Nobel de la Paix 2022.

Poutine mène aussi
une guerre à l’Europe
visant sa dislocation
Poutine n’a jamais caché son hostilité à l’Europe, à ses institutions et valeurs démocratiques, et au système de droit international qu’elle défend et promeut et qu’il travaille à détricoter.
Il nous mène depuis une décennie une guerre sournoise et méthodique visant à créer le chaos : instrumentalisation des migrations, sabotages et cyberattaques, vol et publication de données, corruption des politiciens, décideurs et influenceurs, ingérence électorale, chantage aux ressources énergétiques, désinformation et manipulation de l’opinion encourageant l’hostilité envers les institutions européennes ou nationales.

Sacrifier l’Ukraine n’amènera pas la paix et mettra l’Europe en péril
La trahison de l’Ukraine signerait l’arrêt de mort du projet européen : triomphant aujourd’hui, Poutine reprendrait dans deux, cinq ou sept ans ses guerres de conquête contre l’Ukraine, mais aussi contre la Géorgie, la Moldavie ou les pays baltes.
L’ensemble du continent glisserait vers l’abîme. Notre sécurité, nos libertés et nos valeurs sont directement menacées.
Il faut donc agir, vite.