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Quatre mesures pour assurer la sécurité de l’Ukraine

  • Sursaut Européen - Collectif
  • 6 mars
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 avr.

Conférence de presse



L’Europe doit et peut agir pour renforcer la défense de l’Ukraine et lui permettre d’obtenir des garanties de sécurité solides et pérennes dans l’éventualité d’un cessez-le feu avec la Russie. Tel est le sens des propositions portées par l’association Pour l’Ukraine pour leur liberté et la nôtre ! d’ores et déjà soutenues par des experts militaires, des parlementaires et responsables politiques de France et d’Europe et des représentants de la société civile.


Avec la participation de :
  • Général (2S) Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, major général de l’armée de terre
  • Agnieszka Holland, cinéaste
  • Xavier Tytelman, conseiller défense
  • Konstantin Sigov, philosophe (en direct de Kyiv) - Agnieszka Holland, cinéaste (Pologne)
  • Julien Bayou, avocat
  • Ariane Mnouchkine, fondatrice du Théâtre du Soleil
  • Frédéric Petit, député (Les Démocrates) - Julien Bayou, avocat et ancien député
  • Jacques Duplessy, Président de l’ONG Safe
  • Martine Jodeau, Conseillère d'État honoraire
  • Anna Pic, députée, Parti Socialiste



Si Iago dans Othello de Shakespeare est l’archétype de la figure du traître dans la littérature européenne, il est, et de loin, dépassé par Trump.


Donald Trump avait promis de mettre fin à la guerre en 24h, mais il lui a fallu moins de 24 minutes pour trahir l'Ukraine et son président dans le bureau ovale. Cette trahison, nous l'avons tous vu dans une scène d’une laideur absolue, transforme la victime en coupable, qualifie de dictateur un président démocratiquement élu, négocie avec la Russie sans l'Ukraine, exige un tribut colonial pour l'aide fournie. Et reprend comme un haut-parleur les mensonges poutiniens les plus avérés et les plus obscènes.


Cette abdication américaine n'est pas qu'une défaite pour l'Ukraine - c'est une menace existentielle pour toute l'Europe. Car ce que Poutine attaque, ce n'est pas simplement un pays, mais l'ordre international tout entier, les valeurs démocratiques et notre sécurité collective.


Trump et son team ont déjà rejoué Munich, et pour Pete Hegseth et J.D. Vance, en passant à nouveau par Munich. ils sont maintenant en route vers un nouveau Yalta.


Face à cette situation, l'Europe ne doit pas se réveiller, elle doit se lever et agir. Nous ne sommes plus à l'heure des communiqués de soutien. Pas plus que nous sommes au temps des grands discours suivis de demi-mesures ou d’une valse-hésitation d’atermoiements et d'incertitude.

 

C’est l’heure de l’Europe, l’Heure d’un impératif de force, de rapidité et de détermination en vue des mesures pour la sécurité de l'Ukraine


4 mesures pour assurer la sécurité de l'Ukraine


C'est pourquoi notre association propose quatre mesures concrètes, réalistes et rapidement applicables, produits de groupes de travail et d’experts britanniques, français, polonais et ukrainiens.


Ces mesures forment un tout et elles ont un quadruple objectif politique, économique, militaire et moral qui définit la souveraineté européenne face à l’agression totalitaire russe et la trahison de Trump.


Premièrement, la création d'une zone de défense aérienne humanitaire dans l'ouest de l'Ukraine, couvrant Kyiv, Odessa et les centrales nucléaires avec nos aviations. Cette mesure dite SkyShield permettrait de sauver des milliers de vies civiles et de neutraliser l'arme la plus dévastatrice de Poutine : ses missiles de croisière contre les infrastructures civiles.


Deuxièmement, l'augmentation massive des livraisons d'armes de défense anti-aérienne. Comme l’avait indiquée, il y a un an, la députée Anne Genetet dans la Revue de la Défense Nationale, il faut d’abord livrer depuis nos stocks et produire pour recompléter. Cette différence de vitesse représente des vies humaines, des hôpitaux protégés, des écoles préservées, des hordes russes repoussées.


Troisièmement, la confiscation immédiate des 210 milliards d'avoirs russes gelés en Europe et leur transfert à l’Ukraine. Alors que nous avons montré depuis un an la faisabilité juridique de cette mesure, alors que deux ex Premiers-ministres Gabriel Attal et Édouard Philippe viennent en 24 h de se prononcer pour cette solution, voilà un défilé de ministres de l’Économie, des Affaires étrangères, sans doute en service commandé, mais sans arguments solides qui en proclameraient l’impossibilité. Le Président de la République s’évertue à verrouiller cette mesure que de plus en plus de responsables européens réclament et que l’urgence commande.


Quatrièmement, que les Chefs d’État et de gouvernement européens exigent que tout accord inclut le retour des 19388 enfants ukrainiens déportés, des centaines de milliers russifiés dans les territoires occupés et des prisonniers, souvent torturés. Car aucun accord ne peut être juste et même stable s’il abandonne ces victimes innocentes dont le sort témoigne de la nature du Mal totalitaire de la Russie de Poutine. Comme l’a rappelé la Prix Nobel de la Paix Olessandra Matviichuk, Poutine ne fait pas la guerre pour des territoires, mais pour la négation de l’Ukraine, et en l'occurrence tel un ogre, il avale les enfants.


Une coalition d'États européens volontaires, dans et hors l’Union européenne, peut mettre en œuvre rapidement ses mesures de soutien à l’Ukraine et de souveraineté européenne.


L'Histoire nous regarde. L'Europe s'est construite sur le "plus jamais ça" après la Seconde Guerre mondiale et le rejet des totalitarismes. Aujourd'hui, ce "plus jamais ça" résonne en Ukraine. Si nous échouons à défendre l'Ukraine, nous échouons à défendre l'Europe. Si nous abandonnons Kyiv aujourd'hui, qui défendra Bucarest, Tallin ou Varsovie demain ?


L'action est possible. Les mesures que nous proposons sont concrètes et réalisables. Une coalition d'États européens volontaires peut les mettre en œuvre rapidement.


C'est pour l'Ukraine, pour leur liberté, mais aussi la nôtre que les Ukrainiens se battent. Il s’agit bien sûr de défendre l’Europe et ses frontières, mais aussi l’idée d’Europe en Ukraine, comme l’avait écrit Milan Kundera en 1956 pour la Hongrie dans l’Occident Kidnappé.


« You don’t have cards » s’est moqué Trump à Zelensky. Eh bien des cartes européennes pour l’Ukraine, quatre As peut-être,  les voilà !


Pierre Raiman, co-fondateur de Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre !

Intervention d'Agnieszka Holland
Intervention de Constantin Sigov
Intervention de Frédéric Petit
Intervention de Julien Bayou
Intervention d'Anna Pic (députée, Parti Socialiste)
Intervention du Général Vincent Desportes
Intervention de Jacques Duplessis, ONG SAFE
Intervention de Xavier Tytelman, Conseiller Défense
Intervention de Martine Jodeau, Conseillère d'État honoraire



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